Le Morpheus d'Orpheus

(Mise en garde : #GuimauveInside)

Morphée


Mes nuits sont souvent plus belles que mes jours.
Surtout les nuits, trop rares, où je peux m'enrouler contre Jièm, me lover tout contre lui, me blottir dans ses bras et le respirer. Là je suis au nirvana. La Terre peut bien s'effondrer, je suis en sécurité. Je m'endors paisible pour un sommeil que je sais réparateur... Si bien qu'au matin j'aime faire durer le réveil, prolonger cet instant furtif entre réalité et inconscience, où rien n'existe vraiment si ce n'est nos deux corps enlacés.

Sauf que...
Certaines nuits mon Morpheus d'amour troque ses ailes de papillon pour les trompettes de Jéricho. En effet, il lui arrive de ronfler à pouvoir faire s'écrouler des murailles. Je le bouscule un peu, il grogne à la manière d'un ours dérangé dans son hibernation avant de reprendre sa symphonie de plus belle. Là, je fais le deuil de mes rêves. Autant attendre, il se calmera tout seul d'ici une heure...

L'autre nuit, j'ai fait le test du #ChériParleEnDormant © @i_love_juju

Lui : RrrrrrrRrrrrr
Moi : Tu m'aimes ?
Lui : RrrrrrrRrrrrr
#ChériParlePasEnDormantMaisIlRonfle poke @i_love_juju @badwolf6757

Au moins, je suis fixé. Pas grave. J'l'aime quand même...
Du coup je suis resté là comme un con, à le regarder jouir de sommeil, en silence pour ne pas le réveiller. Un peu comme une pythie suspendue aux lèvres de son dieu, en attente d'un quelconque oracle. Le silence est revenu, je suis encore resté hagard quelques temps à le regarder, remerciant la hasardeuse Tyché qui a fait que nos routes se sont croisées. J'ai repensé à un texte que j'avais écrit il y a fort longtemps, "La Boussole". Pas étonnant que je sois déboussolé puisque mon Nord magnétique est au Sud.
J'ai fini par m'endormir.
Le lendemain il s'est plaint que j'avais été insupportable à gigoter toute la nuit.
J'ai esquissé un sourire avant de lui vomir à la face le calvaire de ses ronflements...
On ne se refait pas, c'est ainsi.

Sauf que...
Quelques nuits plus tard, à nouveau seul dans mon lit à Paris, je me suis réveillé en sursaut. La main cherchait en vain l'autre sous la couette, une crise d'angoisse nocturne qui m'a tiré de mes songes à trois heures du matin. Impossible de refermer l'œil. Je tourne, je vire, je soupire, je me retourne... Je bouquine... Deux heures avant de sombrer à nouveau...
Pourquoi ?
Parce que je me suis dit que si j'étais déboussolé, il ne tenait qu'à moi d'y remédier.
Deux heures à valser sur le thème du "oui mais non..." et du "non mais oui...".
Tout ça pour qu'au matin, il n'en reste rien.

Jusqu'à la prochaine insomnie, je dirai que c'est parfait ainsi.

Allo, Monsieur le maire...

Cette semaine, j'ai appelé mon maire pour savoir à quel candidat il allait donner son parrainage...


Cette semaine, j'ai encore été agacé par une énième déclaration d'un 'journaliste' disant que le Front National n'aurait toujours pas son compte de signatures et que cela viendrait surtout de la peur de certains maires vis-à-vis de leurs administrés à donner leur aval à l'extrême-droite.
Mais, putain sa race, j'espère bien que ça leur pose un cas de conscience ! J'espère bien que pendant deux secondes, ils pensent aux réactions des citoyens qui les ont mis en place et qu'ils se doivent de représenter.

Cette semaine, face à cela, La Lepen a encore exigé l'anonymat des parrainages, que les soutiens ne soient pas publiés au Journal Officiel. Ben voyons, ma conne, tu le dis surtout s'il y a encore des garde-fous  démocratiques qui te dérangent, hein... L'avantage de cela est que cela permet au loup de sortir du bois, et d'avoir un avant-goût des dangers de l'extrême-droite.
Les parrainages des maires permettent une limitation du nombre de candidat, et puisque les maires sont censés représenter leurs administrés, ils donnent l'impression que le futur président aura été préalablement désigné par la base. La publication de ces parrainages au Journal Officiel est là justement pour le valider.

Il faudra donc attendre le 20 Mars 2012 pour savoir quels maires de quelles villes auront trempé leur plume dans la fiente pour permettre à La Lepen d'obtenir 500 signatures, et peut-être d'accéder au second tour comme le fit son père dix ans plus tôt.
Non seulement, je suis contre l'anonymat des parrainages, mais j'irais même plus loin : j'obligerais les maires à devoir informer leurs concitoyens de leurs parrainages AVANT que celui-ci ne soit validé. Puisque nous en auront connaissance après, autant le savoir avant...
Je peux donc d'ores et déjà vous dire que je jetterai un œil vigilant sur cette liste.
Je peux donc d'ores et déjà vous dire que je boycotterai les villes brunies du sceau de l'infamie (à lire avec un ton bien théâtral surtout).

Et c'est là que je me suis dit qu'il vaut mieux prévenir que guérir.  Et plutôt que de râler après contre les maires, il fallait peut-être leur montrer avant qu'en effet nous sommes attentifs à leur parrainage, histoire de leur mettre un petit coup de pression...
J'ai donc attrapé mon téléphone pour appeler ma mairie et demander à qui Monsieur le maire donnerait son soutien. Pour être tout à fait honnête, je me doutais bien de la réponse (Paris XVIIIème = Daniel Vaillant = Signature pour candidat PS). Mais j'étais surtout curieux de voir si on allait me renseigner et de quelle façon. Après avoir été balancé trois fois de services en services, on a finalement pris mes coordonnées pour que l'adjoint me rappelle. Ce qu'il a fait deux heures plus tard... Après s'être renseigné sur ma démarche (et certainement avoir constaté que j'étais un doux-dingue), il m'a confirmé à demi-mot mon intuition sur la position du maire...
Mon père à qui j'ai raconté cela en a décidé d'en faire autant, et là par contre, c'est bien plus intéressant. Il habite un petit village où le maire a été élu en sur une liste apolitique. Après instance lourde de mon père, il a fini par lui dire qu'il signerait pour le candidat UMP. Mon père lui a répondu qu'il vérifierait et que si cela était avéré, qu'il le ferrait savoir aux habitants du village aux prochaines municipales s'il devait se représenter comme étant apolitique... Le "apolitique" n'existe pas, tout acte est politique.

C'est là que je me suis dit "ce serait bien que tout le monde appelle sa mairie pour en faire autant et leur montrer qu'ils ont raison de réfléchir à deux fois avant de donner leur signature au candidat du Front National.».
Et c'est là que je me suis dit "non, surtout pas" : Il faut un candidat FN pour que les voix de certains n'aillent pas à l'UMP dès le premier tour...
Arffff... Pas simple tout ça...

Et pourquoi ai-je choisi de vous casser les couilles avec le Front National aujourd'hui, le jour même où notre président a réquisitionné les chaînes de télévision pour sa propagande ?
Tout simplement parce que je ne vois aucune, AUCUNE, différence entre les valeurs du Front National et celles de l'UMP. Que ceux qui oseraient argumenter le contraire regardent le quinquennat finissant et les actions et propos de Guéant, Besson, Hortefeux et biens d'autres, et qu'ensuite, ils se taisent.
Heureusement qu'il y a @Nadine__Morano pour nous permettre d'en rire...

Ravalement de façade

Okay, "Ravalement de façade" n'est pas vraiment un titre approprié pour ce papier. Certes le look & feel de mon blog a changé radicalement, mais  pour cela j'ai du casser les murs et partir sur de nouvelles fondations. C'est donc fait ! Je viens de tirer un trait (ou presque) sur un peu plus de 7 années. Sept ans, c'est un cap y parait...

OrpheusBlog V1
Orpheus Blog #1
2004†2006

 

Orpheus Blog V2
Orpheus Blog #2
2006†2008

 

Orpheus Blog V3
Orpheus Blog #3
2008†2011

Mine de rien, mon premier site perso date de 1997. Dessus, il y avait un journal, c'était avant l'existence des blogs. C'est d'ailleurs "à cause" de ce site qu'il m'a fallu un certain temps pour me mettre à bloguer ; ce n'est qu'en 2004 que je m'y suis mis. Et comme je n'aime pas faire comme tout le monde, j'avais conçu ma propre interface en flash, le genre de défi à la con que je pouvais me lancer à l'époque.
Les années ont passé... à une putain de vitesse... et les billets se sont ajoutés les uns aux autres, 1258 au total, le nombre me semble important, mais finalement, pas tant que ça.

Au final, en sept ans, je n'ai changé que trois fois d'habillage ; lorsque l'envie d'écrire se faisait moindre, un coup de pinceau sur les murs me suffisait pour relancer une machine qui s'essoufflait. En regardant dans le rétro, je constate que j'ai toujours opté pour des ambiances bleu nuit et violacées, jusqu'à cette forêt nocturne (un peu lugubre aussi) que je vous inflige depuis 2008.
Et puis, il y a deux ans, l'envie d'écrire est passée et la lassitude s'est installée. J'aurais pu lifter à nouveau mon carnet, mais non. Cette fois, je voulais que l'envie même soit le moteur. Alors j'ai attendu... Un petit papier par ici ou là, histoire de donner signe de vie...

En octobre dernier, la démangeaison de la plume et de la confidence a pointé timidement le bout de son nez. J'étais sur le point de plancher sur une nouvelle maquette, mais l'idée de rhabiller mon ancien blog m'a dissuadé. Le flash a toujours eu mauvaise réputation, ça je m'en fiche, mais qu'il soit de plus en plus incompatible sur de nouveaux supports m'a définitivement dissuadé de conserver cet ancien carnet.
Je devais donc repartir de zéro. Mais se lancer dans de tels travaux valait-il vraiment la peine si cette envie n'était que passagère ? Surtout en considérant que les blogs sont morts, non ? Amis procrastinateurs, bonjour !
Et puis, j'étais à l'étroit là-bas. Je voulais plus de place, plus de lumière, plus de fun, plus de tout.
Alors, j'ai attendu... Jusqu'à lundi dernier...

Et voilà...
Bienvenue à vous dans mon nouveau chez moi.
Le tour du proprio va être vite fait, y a rien de vraiment exceptionnel. D'ailleurs, faîtes donc comme chez vous, et poussez les portes ! Si quelque chose vous tombe sur la gueule, ne souffrez pas en silence, et dites moi qu'il y a un clou qui dépasse, merci...
Une nouvelle adresse donc, ça vous l'avez vu. Et puis un nouveau flux RSS aussi. Alors, pensez donc à mettre à jour vos lecteurs et autres...

Bon, bien entendu, je ne pouvais me résoudre à jeter aux oubliettes mes anciens écrits. Je garde une tendresse particulière pour des billets comme La Lettre à la Paroisse, La Saga des Margot ( 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6) ou encore quelques autres... L'ancien blog reste donc accessible en bas de la colonne de droite...

J'avais pris l'habitude de terminer mes papiers par "Points de suspension...".
Cette formule me plaisait car elle me permettait de ne pas clore une conversation, d'inviter le lecteur à la poursuivre éventuellement dans les commentaires. Elle sous-entendait surtout que même si je ne fermais pas mon blog, il allait falloir être patient jusqu'au prochain signe de vie.
Aujourd'hui j'ai envie de clore ce billet différemment.

Point d'Orgue !     ;-)

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