Comment économiser une heure par jour en évitant le pipeautage ?
Déjà en commençant par arrêter de lire ou écouter des articles ou des personnes qui mélangent anglais et français dans la même phrase pour un lectorat/auditoire francophile. Au mieux votre interlocuteur essaye de compenser le vide abyssal de ses propos par des mots fashion ou abscons, au pire, il ne maitrise (ou ne comprend) même pas ce qu'il raconte...
Déjà en commençant par arrêter de lire ou écouter des articles ou des personnes qui mélangent anglais et français dans la même phrase pour un lectorat/auditoire francophile. Au mieux votre interlocuteur essaye de compenser le vide abyssal de ses propos par des mots fashion ou abscons, au pire, il ne maitrise (ou ne comprend) même pas ce qu'il raconte...
Fuyez également comme la peste les distilleurs de type "développement personnel". Si tant est que leurs ritournelles à base d'"yfoktu" et de "tudeuvré" contiennent un pouième de bons sens, dans la majeure partie des cas, ils n'enfilent que des généralités. Vous êtes uniques, votre cas est toujours particulier, ils ne peuvent pas tout savoir. Un acte de santé publique serait de mettre au pilon l'intégralité des sections "développement personnel" des librairies.
Aujourd'hui avec la multiplication des moyens de communication et le partage via les réseaux sociaux, il convient d'avoir un bon détecteur à bullshit afin de gagner du temps et de passer à autre chose. Tiens par exemple, il aurait du sonner sur le début de ce paragraphe. Ce genre d'introduction est quasiment toujours usité par des personnes n'y connaissant rien en nouvelles technologies et qui espèrent ainsi pompeusement faire illusion auprès de personnes qui en connaissent encore moins qu'eux.
Autre alerte à intégrer dans votre kit de survie : la mention d'une fameuse "étude" pour justifier un énoncé. Comment faire passer ou donner un minimum de crédit à une idée énorme ? En la confirmant par "une étude". Et plus c'est énorme, plus il faudra que cette étude soit qualifiée... Une "étude américaine" sera certainement plus convaincante, et si ça ne suffit pas, on peut même en rajouter avec "l'étude universitaire américaine". Là, ça en jette, Monsieur Toutlemonde qui n'a pas fait d'étude universitaire (et encore moins aux USA) n'osera jamais contredire... On a attiré ce matin mon attention sur un article du HuffingtonPost (burp) qui se vautre allègrement dans cette boue verbale en sortant l'artillerie lourde : "(...) une équipe de chercheurs américains de l'université de Northern Illinois dont les travaux ont été repérés par le site LiveScience (...)".
ALARME ALARME ! BULLSHIT ! BULLSHIT ! Les gars, ce sont des chercheurs (t'es qui toi ?), ils sont américains (toi t'es juste français), ils sont à l'université (pas dans un petit labo amateur fantaisiste quoi) et leur propos ont même été repris par un site pseudo scientifique (amuse toi à faire défiler leurs bannières sur la page d'accueil, il y en a des très drolatiques comme "la technologie des lunettes de demain directement inspirée des lunettes de Star Trek !).
Bref, j'ai pris l'habitude d'interrompre purement et simplement ma lecture à la première mention de "l'étude qui justifie l'article". Du pipeautage ! Et s'il s'agit d'une personne en face de moi, je peux lui répondre "une autre étude américaine dit aussi que tu racontes nawak !".
Un spécialiste de cela est Pujadas, présentateur de la grande messe du 20 heures... D'ailleurs, si vous souhaitez économiser du temps, ne regardez plus les JT, ce ne sont plus des Journaux au sens noble, mais de vulgaires magazines racoleurs. Quand j'ai des nerfs à calmer, j'avoue qu'un petit Puj', Delahousse, Drucker (fille) ou De Moulins est parfait pour évacuer les mauvaises ondes (NotaBene : si je ne cite pas le comique de TF1, c'est uniquement parce que je ne suis pas un habitué de cette chaine...). Je gueule un bon coup contre la télé, et je zappe... Eventuellement, s'ils ont fait déborder le vase, je peux même tweeter le sujet de mon courroux...
Ah Twitter ! Puisqu'on en parle... En voilà une activité chronophage... D'ailleurs si tu veux vraiment gagner du temps, évite de m'y suivre, je suis tellement bavard que j'arrive à me saouler moi-même... Et surtout ne me répond pas si je te "mentionne", malheureux... Parce que tu vas me répondre à ton tour quelque chose à quoi je vais me sentir obligé de répondre et ainsi de suite... Non, un conseil : Ne me suis pas ! Et si c'est déjà fait, unfollow ou mute !
Comment ça ? Vous avez lu ce papier jusqu'au bout ?
Vous n'avez décidément rien compris ! :)
Autre alerte à intégrer dans votre kit de survie : la mention d'une fameuse "étude" pour justifier un énoncé. Comment faire passer ou donner un minimum de crédit à une idée énorme ? En la confirmant par "une étude". Et plus c'est énorme, plus il faudra que cette étude soit qualifiée... Une "étude américaine" sera certainement plus convaincante, et si ça ne suffit pas, on peut même en rajouter avec "l'étude universitaire américaine". Là, ça en jette, Monsieur Toutlemonde qui n'a pas fait d'étude universitaire (et encore moins aux USA) n'osera jamais contredire... On a attiré ce matin mon attention sur un article du HuffingtonPost (burp) qui se vautre allègrement dans cette boue verbale en sortant l'artillerie lourde : "(...) une équipe de chercheurs américains de l'université de Northern Illinois dont les travaux ont été repérés par le site LiveScience (...)".
ALARME ALARME ! BULLSHIT ! BULLSHIT ! Les gars, ce sont des chercheurs (t'es qui toi ?), ils sont américains (toi t'es juste français), ils sont à l'université (pas dans un petit labo amateur fantaisiste quoi) et leur propos ont même été repris par un site pseudo scientifique (amuse toi à faire défiler leurs bannières sur la page d'accueil, il y en a des très drolatiques comme "la technologie des lunettes de demain directement inspirée des lunettes de Star Trek !).
Bref, j'ai pris l'habitude d'interrompre purement et simplement ma lecture à la première mention de "l'étude qui justifie l'article". Du pipeautage ! Et s'il s'agit d'une personne en face de moi, je peux lui répondre "une autre étude américaine dit aussi que tu racontes nawak !".
Un spécialiste de cela est Pujadas, présentateur de la grande messe du 20 heures... D'ailleurs, si vous souhaitez économiser du temps, ne regardez plus les JT, ce ne sont plus des Journaux au sens noble, mais de vulgaires magazines racoleurs. Quand j'ai des nerfs à calmer, j'avoue qu'un petit Puj', Delahousse, Drucker (fille) ou De Moulins est parfait pour évacuer les mauvaises ondes (NotaBene : si je ne cite pas le comique de TF1, c'est uniquement parce que je ne suis pas un habitué de cette chaine...). Je gueule un bon coup contre la télé, et je zappe... Eventuellement, s'ils ont fait déborder le vase, je peux même tweeter le sujet de mon courroux...
Ah Twitter ! Puisqu'on en parle... En voilà une activité chronophage... D'ailleurs si tu veux vraiment gagner du temps, évite de m'y suivre, je suis tellement bavard que j'arrive à me saouler moi-même... Et surtout ne me répond pas si je te "mentionne", malheureux... Parce que tu vas me répondre à ton tour quelque chose à quoi je vais me sentir obligé de répondre et ainsi de suite... Non, un conseil : Ne me suis pas ! Et si c'est déjà fait, unfollow ou mute !
Comment ça ? Vous avez lu ce papier jusqu'au bout ?
Vous n'avez décidément rien compris ! :)