Couic-couic la queue-queue !
Avec la recrudescence des maladies et infections sexuellement transmissibles, on a beaucoup reparlé ces dernières semaines de la circoncision dans le cadre de la prévention (voir cet article et cet autre...). Ça faisait des années que ce n'était pas revenu sur le tapis, tiens ! Oui, messieurs, certains en veulent à vos prépuces et souhaitent que "l'on pose, publiquement, la question d'une politique de circoncision, ciblant les gays, en France et en Europe".
Je ne vais pas rentrer dans des considérations esthétiques (ou ludiques) sur le prépuce. Après tout, chacun sa définition du beau, de l'utile et de l'agréable... Pareil, je vais laisser les questions religieuses de côté, là n'est pas le propos non plus...
Deux ou trois choses me dérangent dans ce que j'ai pu lire ou entendre ici ou là. Alors, je vais poser tout ça ici... Faites en ce que vous voulez, sachant que je ne suis pas un scientifique, hein...
Déjà, je crois avoir lu autant de papiers disant que l'ablation du prépuce renforçait les défenses immunitaires contre le VIH que l'inverse. Pour résumer sommairement ce que j'ai pu lire, d'un côté il y a ceux qui disent que les muqueuses du gland, n'étant plus naturellement protégées, se renforceraient et seraient moins perméables au virus, et de l'autre, ceux qui affirment qu'au contraire, le gland n'étant plus protégé, il pourrait y avoir avec l'abrasion des microcoupures qui seraient autant de portes d'entrées et de sorties pour les infections..
A chaque fois que j'entends l'expression "une étude montre que...", je viens à penser que de toutes façons une autre étude montre le contraire... Et quand on voit toutes les conneries qu'on veut bien nous faire avaler avec l'argument "une étude montre que..." (et si cette étude est estampillée "américaine" ou "universitaire", là c'est en gorge profonde !)...
Toujours est-il qu'en vertu de ces études il se trouve des personnes à l'OMS pour proposer des politiques de circoncision en Afrique, et du coup, par ricochet, certains y pensent aujourd'hui pour la France.
Et moi, quand je lis une chose et son contraire, je me demande pourquoi, à qui profite le crime, quand est-ce qu'on mange, et si c'est encore loin l'Amérique. Du coup, j'ai l'intime conviction que ces études sont motivées par des "chercheurs" souhaitant prouver que c'est leur bite "la plus mieux". Vous voyez ce que je veux dire, à force de lire des discours contraires, j'en viens à les entendre tous comme du prosélytisme de la teub idéale...
Alors comme les vertus protectrices de la circoncision ne sont pas scientifiquement et irréfutablement prouvées, on ne peut les considérer que comme une hypothèse ou un vague principe de précaution. Et c'est là que ça me dérange. On ne devrait pas baser une politique de santé sur un tel principe de précaution. Partant de là, on pourrait très bien préconiser l'ablation de la prostate pour prévenir le cancer à cet endroit. Et tu sais quoi, hors de question qu'on touche à ma prostate ! Enfin si, mais bon... Tu la laisses où elle est... Enfin je me comprends... Et poussons l'absurde à l'extrême, pour supprimer les décès, supprimons les naissances !
Et puis si VRAIMENT cela était efficace, pourquoi réserver cette joyeuseté aux homosexuels, hein ? Les hétéros méritent tout autant une vraie politique de santé publique fondée sur la recherche, l'intelligence et l'expérimentation ! Allez hop, #CirconcisionPourTous !
Voilà, pour moi, la circoncision préventive a la même teneur en intelligence que ces raisonnements débiles.
Si là est la seule nouvelle perspective de prévention à laquelle songe ce professeur, moi j'dis, ce charcutier-thérapeutique ferait aussi bien de se recycler, d'ailleurs on recrute un expert qualité chez Findus...
Souvenirs d'une époque où j'avais une vie sexuelle dissolue : je m'étais retrouvé "en face" (vous apprécierez les guillemets) d'un mec qui m'avait tenu le discours suivant : "Non, la capote, ce n'est pas la peine, je suis circoncis...". Inutile de dire qu'il a été congédié de mon boudoir d'où il est reparti la queue entre les jambes...
Je n'ai jamais oublié cette histoire, et c'est bien ce qui m'énerve surtout aujourd'hui. A vouloir "faire le bien", ces études distillent surtout un message contraire à leur but initial en laissant croire à certains esprits faibles qu'ils ont été chirurgicalement immunisés. Et là, je ne décolère pas, et j'ai bien du mal à ne pas qualifier cela d'attitude criminelle...
On parle de recrudescence des infections chez les jeunes, alors inutile de leur mettre des idées fausses dans le crâne et des pseudos-superpouvoirs dans le slip. Cette attitude est contraire à la volonté même de prévention...
Je ne vais pas rentrer dans des considérations esthétiques (ou ludiques) sur le prépuce. Après tout, chacun sa définition du beau, de l'utile et de l'agréable... Pareil, je vais laisser les questions religieuses de côté, là n'est pas le propos non plus...
Deux ou trois choses me dérangent dans ce que j'ai pu lire ou entendre ici ou là. Alors, je vais poser tout ça ici... Faites en ce que vous voulez, sachant que je ne suis pas un scientifique, hein...
Déjà, je crois avoir lu autant de papiers disant que l'ablation du prépuce renforçait les défenses immunitaires contre le VIH que l'inverse. Pour résumer sommairement ce que j'ai pu lire, d'un côté il y a ceux qui disent que les muqueuses du gland, n'étant plus naturellement protégées, se renforceraient et seraient moins perméables au virus, et de l'autre, ceux qui affirment qu'au contraire, le gland n'étant plus protégé, il pourrait y avoir avec l'abrasion des microcoupures qui seraient autant de portes d'entrées et de sorties pour les infections..
A chaque fois que j'entends l'expression "une étude montre que...", je viens à penser que de toutes façons une autre étude montre le contraire... Et quand on voit toutes les conneries qu'on veut bien nous faire avaler avec l'argument "une étude montre que..." (et si cette étude est estampillée "américaine" ou "universitaire", là c'est en gorge profonde !)...
Toujours est-il qu'en vertu de ces études il se trouve des personnes à l'OMS pour proposer des politiques de circoncision en Afrique, et du coup, par ricochet, certains y pensent aujourd'hui pour la France.
Et moi, quand je lis une chose et son contraire, je me demande pourquoi, à qui profite le crime, quand est-ce qu'on mange, et si c'est encore loin l'Amérique. Du coup, j'ai l'intime conviction que ces études sont motivées par des "chercheurs" souhaitant prouver que c'est leur bite "la plus mieux". Vous voyez ce que je veux dire, à force de lire des discours contraires, j'en viens à les entendre tous comme du prosélytisme de la teub idéale...
Alors comme les vertus protectrices de la circoncision ne sont pas scientifiquement et irréfutablement prouvées, on ne peut les considérer que comme une hypothèse ou un vague principe de précaution. Et c'est là que ça me dérange. On ne devrait pas baser une politique de santé sur un tel principe de précaution. Partant de là, on pourrait très bien préconiser l'ablation de la prostate pour prévenir le cancer à cet endroit. Et tu sais quoi, hors de question qu'on touche à ma prostate ! Enfin si, mais bon... Tu la laisses où elle est... Enfin je me comprends... Et poussons l'absurde à l'extrême, pour supprimer les décès, supprimons les naissances !
Et puis si VRAIMENT cela était efficace, pourquoi réserver cette joyeuseté aux homosexuels, hein ? Les hétéros méritent tout autant une vraie politique de santé publique fondée sur la recherche, l'intelligence et l'expérimentation ! Allez hop, #CirconcisionPourTous !
Voilà, pour moi, la circoncision préventive a la même teneur en intelligence que ces raisonnements débiles.
Si là est la seule nouvelle perspective de prévention à laquelle songe ce professeur, moi j'dis, ce charcutier-thérapeutique ferait aussi bien de se recycler, d'ailleurs on recrute un expert qualité chez Findus...
Souvenirs d'une époque où j'avais une vie sexuelle dissolue : je m'étais retrouvé "en face" (vous apprécierez les guillemets) d'un mec qui m'avait tenu le discours suivant : "Non, la capote, ce n'est pas la peine, je suis circoncis...". Inutile de dire qu'il a été congédié de mon boudoir d'où il est reparti la queue entre les jambes...
Je n'ai jamais oublié cette histoire, et c'est bien ce qui m'énerve surtout aujourd'hui. A vouloir "faire le bien", ces études distillent surtout un message contraire à leur but initial en laissant croire à certains esprits faibles qu'ils ont été chirurgicalement immunisés. Et là, je ne décolère pas, et j'ai bien du mal à ne pas qualifier cela d'attitude criminelle...
On parle de recrudescence des infections chez les jeunes, alors inutile de leur mettre des idées fausses dans le crâne et des pseudos-superpouvoirs dans le slip. Cette attitude est contraire à la volonté même de prévention...
Puisqu'on rembourse la pilule, envisager la gratuité ou le remboursement des préservatifs me semble une politique de prévention bien plus intelligente. A compléter bien évidement par une relance des campagnes de sensibilisation dans les lieux d'éducation, de drague et de loisirs...
Bref, tout ça pour dire que les discours scientifiques à la petite semaine, ça m'épuise...
D'ailleurs, j'suis vanné là ! ;)