Gwadaaa Pawaaa
Si je n'ai pas blogué en Septembre, c'est parce que j'étais occupé à voyager. Chacun son tour, comme on dit...
Ceux qui me suivent sur Twitter connaissent déjà les grandes lignes puisque je ne me suis pas privé pour instagramer quelques clichés... Nous étions donc en amoureux dans les îles Guadeloupéennes pour une dizaine de jours.
Déjà le 4ème voyage en Gwada pour moi, je ne m'en lasse pas. Je ne comprends pas ceux qui médisent de l'accueil ici. Je n'y ai croisé que des gens chaleureux. Il y a certainement quelques connards, comme partout, mais faut pas généraliser. Bien sûr, faut pas se comporter en "Métro Colon Gros Con", et alors là, tu vois qu'ils ont le coeur sur la main, juste ce qu'il faut de nonchalance et la langue bien pendue (pire que moi, si, si...).
Ce voyage, je le voulais différent des précédents. J'avais souvent dit que je voulais rester aux Saintes plus d'une journée. Mon homme a dit okay. Et puis Marie-Galante et Petite Terre sont venues se greffer à notre petit circuit. Depuis son organisation en août, je trépignais d'impatience...
Mon seul doute résidait en la météo, aller dans les Caraïbes en pleine saison des pluies et des tornades n'était pas la meilleure idée. J'ai misé sur ma bonne étoile et par chance nous avons eu une météo exceptionnelle au dire des guadeloupéens. Juste une petite averse d'une dizaine de minute un matin et deux orages nocturnes.
Et voilà, maintenant, c'est déjà du passé...
Y a plus qu'à cliquer sur les panoramiques pour voir quelques photos...
De la même façon que je ne conçois pas un mojito sans rhum, je n'arrive pas à imaginer être en Guadeloupe sans passer par les extrémités de Grande Terre, à savoir la Pointe des Châteaux à l'Est et celle de la Grande Vigie au Nord. J'aime voir ces falaises et me remémorer les légendes locales comme celle du Trou de Mam' Coco (Une sorcière aurait fait un pacte avec le Diable mais n'aurait pas respecté la part de son marché. Elle tenta de lui échapper par la mer, mais il la renversa avec une vague déferlante qui la jeta dans une grotte de la falaise de la Pointe d'Enfer où elle resta prisonnière jusqu'à sa mort. Moralité, toujours respecter un pacte avec le Diable !).
Tout comme j'aurais du mal à ne pas aller lézarder en tenue d'Adam sur L'Anse Tarare, la seule plage vraiment naturiste (et very gay-friendly) de l'île...
J'aime aussi après les épuisantes activités du jour me régaler d'un délicieux sorbet coco antillais vendu sur le trottoir par un petit jeune ou une grand-mère doudou.
Cette année, nous avons loué un appartement dans l'Anse des Rochers, entre Sainte-Anne et Saint-François, un petit coin très agréable avec sa plage tranquille et sa piscine de rêve qui donne sur la mer...
J'avais dans l'idée d'aller passer une journée dans la Forêt Tropicale et de refaire le volcan de la Soufrière, mais au final, c'est passé à la trappe et nous avons préféré barboter avec les poissons. De toute façon, il avait toujours la tête dans les nuages, pas de regret. Une prochaine fois... Finalement ce jour-là, nous sommes allés nous acheter une belle grosse langouste sur le marché au poisson pour la trucider au dîner...
A chacun de mes voyages en Guadeloupe, j'étais venu faire un tour aux Saintes. Arrivé par le ferry du matin et reparti par celui du soir. On m'avait dit qu'il fallait rester au moins une nuit, ne serait-ce que pour voir l'île sans les touristes. On ne m'avait pas menti, c'est juste paradisiaque. Et déjà que niveau touriste, c'était plutôt très très calme (vive la super basse saison !), une fois le ferry parti, nous avions l'impression d'être les seuls invités des Saintois. L'histoire des Saintes me fascine (sa page Wikipedia est pas trop mal foutue, je vous laisse la consulter), peuplée historiquement et massivement par des bretons et des normands, cela donne un mélange métissé avec le créole tout à fait charmant.
Des Saintes, je ne connaissais que la baie, le fort Napoléon et la magnifique plage de Pompierre. En 4 jours, nous avons pu en voir davantage, comme la plage du Pain de Sucre, véritable aquarium géant, un bonheur pour des mordus de plongée comme nous, ou la très jolie crique déserte de l'Anse Rodrigue.
Le clou du spectacle a été ce moment magique en compagnie des dauphins. Lorsque nous sommes arrivés sur l'archipel, ils ont tourné autour du bateau en guise d'accueil de bienvenue. Je ne me doutais pas que 2 jours plus tard, je palmerai à leur côté \o/ <3 Après discussion avec un saintois, il s'agit de deux femelles, la mère et sa fille qui sont arrivées pour résider en permanence dans la baie il y a deux ans. Un mâle passe de temps en temps, pour preuve, ce trop choupinou bébé dauphin, né une semaine avant notre venue.
Le soir, dans notre douillet bungalow de bois dans les palmiers, j'ai décidé que je viendrai passer ma retraite aux Saintes. Jièm n'a pas l'air très chaud, c'est une cause valable de rupture, vous croyez ? Mais bon, d'ici là, j'ai le temps de le convaincre...
Aller à Marie-Galante, c'est la certitude d'avoir Laurent Voulzy dans la tête pendant toute la traversée en bateau. Après, c'est tellement beau, qu'on oublie rapidement la chanson. Et c'est surtout un saut dans le temps prodigieux. Je ne suis pas certain qu'ils aient changé de siècle encore...
De Marie-Galante je vais retenir la saisissante Plage de la Feuillère avec une vue sur la Dominique, ses moulins délabrés un peu partout et sa jolie mangrove. Une visite dans un musée nous apprit l'histoire de "L'affaire de Marie-Galante" qui donna lieu au plus grand ti-punch de l'humanité dans la Mare au Punch...
A propos de punch, nous avons goûté un rhum à 59 degrés dans la Distillerie Bellevue qui était absolument délicieux (tout comme le barman d'ailleurs...).
Bizarrement, je n'avais jamais entendu parler de Petite Terre. Faut dire, ce n'est pas bien grand, à peine 2 km². Juste un phare dessus, même pas l'eau potable. J'ai du mal à croire que des gens ont habités ici. Bref, depuis 1972, les deux ilets qui forment Petite Terre sont inhabités et forme une réserve naturelle. L'un d'eux est ouvert aux visiteurs pour la journée uniquement, l'autre est exclusivement réservé aux tortues qui viennent y pondre. Petite Terre sert également de refuge aux iguanes antillais dont l'existence est menacée.
Alors bien évidement, son lagon est un plaisir pour le plongeur. Si nous n'avons pas vu de tortue, nous avons pu apercevoir des petits requins, barracudas, raies et une kyrielle d'autres poissons tropicaux... Encore une bien belle journée sur et sous l'eau !
Bon, là c'est clair, je n'y passerai pas ma retraite... Une île où il y a plus d'iguanes que d'êtres humains, c'est pas poss' !
C'était vraiment un beau voyage... *soupirs*
Et pour tenir le coup jusqu'au prochaines vacances, je me suis fait un petit film... Dans la bibliothèque du téléphone, ce petit shoot de Caraïbes de 8 mn direct au coeur sera idéal pour supporter la grisaille et le froid parisien, les transports en commun et autres joyeusetés du quotidien...
Bon allez, demain, je vous sors le film sur les poissons...
Pour le moment, je vais rattraper mon retard de lecture sur vos blogs...